Seul, respirant mais sans vie
Les yeux grands ouverts mais aveugles
Par la vive lumiere de l’aube
Et la sombre epaisseur de la nuit
Je suis en quete de reponses
A des questions que je ne sais comment poser
Ai-je vu un jour ? Verrai-je a nouveau ?
J’ai au fond de moi une forme floue
A l’immuable parfum
Je crois me souvenir
Qu’autrefois je t’ai connue
Mais tu es plus volatile qu’une flamme de bougie
≪ Rayonnante et pourtant invisible
Je suis comme une etoile sous la clarte du jour
Je n’ai jamais deserte le ciel
Mais la lumiere t’empeche de t’y immerger
Nous retrouverons nous un jour
Malgre l'aveuglante clarte
Du jeune hiver, instigateur
De la renaissance et l'oubli ? ≫
Il me semble entendre des voix au loin
Un appel qui me serait destine
Mais j’ai perdu toute confiance en mes sens
Le froid s'infiltre en moi
Et mes yeux ont blanchi
J’attendrai avec patience
La fonte des neiges