Qui peut se vanter
D’avoir démêlé l’affaire
Fait le tour du sujet
Résolu le mystère de la femme
De son cœur, de son âme ?
J’ai beaucoup aimé, souvent,
Et souvent victime
De leurs manèges habiles
À grand grands coups de subtils
Battements de cils…
À la première larme
Je déposais les armes
Elles sont le curieux mélange
Entre des démons et des anges
Elles ont l’art et la manière
D’être fées autant que sorcières
À les voir
On pourrait croire
Qu’elles sont venues d’ailleurs
Nées dans des champs de cactus et de fleurs
Elles sont l’ombre et la lumière
Des guerrières à l’âme légère
Elles ont la foi charbonnière
Des torrents qui font les rivières
Malheur à qui ne respecterait pas ces bijoux
Tout droit tombés du rêve
D’un sorcier bantou
Moments de magie
De détresse ou désespoir
Face à leur ennemi,
« Miroir mon beau miroir, fais moi croire
Que je suis la plus belle »…
Elles savent pourtant comment
Se jouer de nous
D’un déhanché lascif,
Quelques regards furtifs,
De faux airs naïfs,
Et pour parfaire le charme
Le sourire qui désarme
Elles sont le curieux mélange
Entre des démons et des anges
Elles ont l’art et la manière
D’être fées autant que sorcières
A les voir
On pourrait croire
Qu’elles sont venues d’ailleurs
Nées dans des champs de cactus et de fleurs
Elles sont le feu sous la glace
Des orages d’été qui menacent
Elles sont les flammèches vives
De volcans que l’amour active
Sans mentir
On pourrait dire
Qu’elles ont tous les atouts
Tout ce qui fait qu’elles sont plus futées que nous…
… Malheur à qui ne respecterait pas ces bijoux
Tout droit tombés du rêve d’un sorcier bantou