Ici-bas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts,
Je reve aux etes qui demeurent
Toujours...
Ici-bas les levres effleurent
Sans rien laisser de leur velours,
Je reve aux baisers qui demeurent
Toujours...
Ici-bas, tous les hommes pleurent
Leurs amities ou leurs amours;
Je reve aux couples qui demeurent
aux couples qui demeurent
demeurent
Toujours...